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La rubrique de Pierre Agnola

des stratégies pour passer l’hiver

6Il frappe à notre porte. Les gelées matinales tapissant de blanc les paysages sanvignards ne trompent pas : l’hiver est là. Cette période impacte très fortement la nature environnante, notamment la flore, en raison d’une intensité lumineuse faible qui induit des températures basses. Par exemple, le sol hivernal étant parfois gelé pendant de longues périodes, l’eau est inexploitable par les racines des arbres.
En hiver le mot d’ordre des végétaux, c’est résister le plus efficacement possible au froid et au peu d’ensoleillement. Bon nombre de végétaux se mettent alors en « vie ralentie » ou « dormance ». Quelles sont ces stratégies pour passer l’hiver et en quoi diffèrent-elles ?

1 - Les arbres feuillus, comme évoqué dans la précédente rubrique, perdent leurs feuilles. Ce phénomène leur permet d’économiser leur réserve en eau en évitant l’évapotranspiration par les feuilles. Aussi, grâce aux réserves accumulées durant le printemps et l’été, des feuilles en devenir se trouvent en bout de chaque branche et sont protégées par une écaille protectrice : ce sont les bourgeons.

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Le réveil des reptiles

31Ces animaux à sang froid profitent des premières chaleurs pour sortir de leur cache hivernale et commencer à récupérer de cette longue période d’inactivité.
6 espèces sont pour le moment recensées à Sanvignes-les-Mines et sont donc susceptibles de croiser votre chemin.

  •  Le lézard des murailles
  •  Le lézard des souches
  •  La vipère aspic 
  •  La couleuvre vipérine
  •  La couleuvre à collier
  •  L’orvet

Si la plupart sont inoffensifs pour l’homme, les couleuvres (avec leur morsure) et les vipères (avec leur venin) peuvent représenter un danger. Il convient donc de faire attention durant vos randonnées. Cependant, il faut relativiser cette peur des serpents. En effet, ceux-ci, comme la plupart des animaux sont très craintifs et ne vous attaquerons que lorsqu’ils se sentent en danger. Dès lors, c’est à nous de faire attention de ne pas sortir des sentiers et d’éviter les lisières, roncières jonchées de pierres, bien exposées au soleil : habitats privilégiés de nos amis les reptiles.

Toutes les espèces de reptiles sont aujourd’hui protégées en France !

Ces mesures de protection s’expliquent au vu de leur faible population et de leur rôle essentiel de régulation des populations de micro mammifères dans les écosystèmes.

L’éclosion des œufs d’amphibiens 

J’avais évoqué avec vous la semaine dernière la ponte des œufs d’amphibiens dans les différents points d’eaux de Sanvignes. Figurez-vous que ceux-ci ont éclos ! En effet, tous les œufs de crapaud et certains de grenouilles ont éclos. L’embryon à l’intérieur de chaque œuf s’est développé en un têtard muni de branchies et parfaitement adapté à la vie aquatique.  Il va maintenant attendre au moins deux mois et un processus de métamorphose tout à fait grandiose avant que ces têtards sortent de l’eau pour devenir grenouille ou crapaud.

Ci-dessous : le cycle de vie d'un embryon de grenouille

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L’apparition de nouveaux papillons

Les papillons sont de plus en plus nombreux à colorer et animer nos promenades. J’avais présenté le Robert-le-diable, le très célèbre Paon-du-Jour et la Petite tortue la semaine dernière mais d’autres espèces sont maintenant observables si l’on jette un œil (même distrait) dehors !
Le Vulcain fait partie de ceux-là. Mais ce papillon, avec d’autres, se démarquent de la majorité des papillons. Savez-vous ce que le Vulcain, le Monarque, la Belle-dame ou le Souci ont en commun ? Ce sont tous des papillons migrateurs !
Ainsi, le Vulcain, hivernant en Afrique du Nord, traverse le détroit du Gibraltar grâce aux vents dominants et parcourt près de 2000 km avant d’arriver en France pour l’été. Quelle prouesse pour un être vivant de moins d’un gramme !
Après un tel trajet, celui-ci doit se reposer plusieurs jours avant de chercher à se reproduire. Vous le trouverez donc souvent immobile, au soleil, durant vos randonnées.

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Le pouvoir des fleurs 

Les prairies, pelouses, bords de chemins, bois et lisières de Sanvignes sont également passés à l’heure du printemps ! En effet, plusieurs espèces sont en fleurs, faisant le plaisir de nos yeux et des butineurs impatients de collecter le nectar.
Plusieurs espèces sont très communes et facilement reconnaissables durant vos sorties : Le ficaire, le lamier pourpre, le pissenlit, le pas d’âne, la violette des bois, le primevère officinale, le fraisier des bois, le tussilage, la célèbre marguerite, la véronique de perse, le muscari ou encore les cardamines ! A vous d’affiner vos observations et de réussir à repérer ces quelques espèces en un coup d’œil. Et vous verrez que les randonnées prennent une toute autre dimension lorsqu’on peut donner un nom à une plante, à un papillon ou à un oiseau que l’on observe !

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Salamandre tâchetéeCes animaux appartiennent à la grande famille des amphibiens. Il faut savoir qu’ils sont essentiellement forestiers même s’il est possible de les rencontrer dans un bocage. Ceux-ci sont des espèces remarquables pour plusieurs raisons :

- L’immense majorité des amphibiens possède des poumons à l’âge adulte et affectionne l’écosystème terrestre alors que leurs larves sont aquatiques et munies de branchies.

- Les salamandres et tritons possèdent un mucus tapissant leur peau permettant d’éviter leur dessèchement et de respirer même sous l’eau !

- Les salamandres excrètent une substance toxique lorsqu’elle se sent en danger. Donc si vous avez l’occasion d’en toucher une, pensez à vous laver les mains directement après, sous peine de subir des vomissements répétés.

- Ces animaux, craignant le soleil, sont essentiellement nocturnes, ainsi, pour les observer le meilleur moment est le crépuscule.

Larve de salamandre tâchetéeLes larves de salamandres sont très faciles à observer dans une forêt. Si vous avez l’occasion de parcourir les allées de la forêt d’Uxeau, vous pourrez les admirer sans difficulté pour peu que vous croisiez la route d’une petite mare peu profonde. Les larves de tritons et salamandres sont presque similaires, cependant il est facile de reconnaître celles des salamandres qui sont les seules à posséder des tâches jaunes au niveau des pattes.

 

 Triton palmé

*Rubrique de Pierre Agnola

 

 

 

58L’orchidée est sans aucun doute l’une des plus belles réussites de l’évolution végétale récente (environ 20 Millions d’années). En effet, autant par son apparence foisonnante, gracieuse et colorée que par sa biologie tout à fait particulière, l’orchidée intéresse et fascine.
Forte de 25 000 à 30 000 espèces, la famille des orchidées est immense. La plupart de ces espèces vivent au niveau des tropiques, véritables hotspots de biodiversité. Cependant, certaines ont eu la bonne idée de s’acclimater au climat de la France métropolitaine, si bien que l’on y compte 145 espèces différentes d’orchidées.
Les orchidées mâles sont en fleurs actuellement au terril de Morteru. C’est donc l’occasion de faire un rapide focus sur ce végétal et de rappeler à quel point il est remarquable.

 

La rubrique de Pierre AGNOLA

2En arpentant les routes, sentiers et bois, pour aller à la rencontre du patrimoine naturel de la commune, on peut fairel’expérience d’une biodiversité riche qui interpelle et intéresse à chaque fois que l’on va à sa rencontre. De l’écureuil roux caché dans le feuillage des conifères du terril de Morteru, au héron cendré présent tous les matins près des plans d’eaux, en passant par les chênes majestueux qui habillent le bocage du charolais, la nature à Sanvignes-les-Mines ne demande qu’à être observée et admirée. 

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